Nouveau sondage à l'approche du sowmo Rabo:
Le carême est une période de quarante jours - sans compter les dimanches - précédant Pâques dans le calendrier chrétien. Alors que la fête de Pâques, qui commémore et célèbre la résurrection du Christ,
est la plus importante des fêtes de la chrétienté (catholique et
orthodoxe), le carême se conçoit comme un temps de préparation à
celle-ci. Selon les rites, il commence par le mercredi des Cendres ou par le Lundi pur et se termine le samedi de Lazare.
Origines et histoire:
Le nom carême provient de la contraction du mot latin quadragesima,
qui signifie quarantième. Il s'agit naturellement d'une référence au
jour de Pâques, qui termine le carême. Bien que l'appellation se soit
quelque peu perdue, on appelait aussi le carême la sainte quarantaine.
La durée de quarante jours commémore à la fois les quarante jours et
quarante nuits du jeûne de Moïse avant la remise des Tables de la Loi [1] et les quarante jours de la tentation du Christ dans le désert entre son baptême et le début de sa vie publique, lors desquels Il fut tenté par Satan, d'après les Évangiles synoptiques. Les dimanches ne faisant pas partie du carême, le carême s'étend en réalité sur quarante-quatre jours.
La pratique du carême remonte aux premiers siècles du christianisme.
Il consistait sans doute à l'origine à jeûner pendant les quelques
jours qui précédaient Pâques. Puis, la durée du carême s'étendit et
c'est durant le concile de Laodicée (348?- 381 ?) que fut prescrite la xérophagie, c'est-à-dire l'usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au carême.
Au VIIe siècle, le carême fut établi dans son calendrier actuel. À cette époque, le jeûne
consistait à ne prendre qu'un repas quotidien et à s'abstenir de toute
nourriture les jours du Vendredi et du Samedi saints. De plus, les
trois dimanches précédant le carême — la Septuagésime, la Sexagésime et
la Quinquagésime — étaient eux-mêmes inclus dans la préparation de
Pâques. Cependant, les prescriptions de jeûne se relâchèrent très vite
et, dès le XIIIe siècle, le repas de midi était autorisé et complété d'une collation le soir.